Crédit photo : Gilbert Merme
Sensible aux notions de filiation, de mémoire et d’inconscient, Émilie Chaix sonde le mystère des origines, à un niveau tant humain que végétal ou animal. Son travail approfondit notamment la question de l’enveloppe, de la peau et de l’organique.
Puisant dans les mythes fondateurs, les rites et son histoire personnelle, elle explore les paradoxes de la beauté et s’attache à montrer ce qu’il y a derrière l’aspect lisse des choses. Entre poésie et rugosité, la pratique de Chaix se déploie sur divers supports tels que le dessin, l’aquarelle, la sculpture textile et le collage.
Ses années dans la mode ont façonné son approche des matières et de la couleur. Son travail reste par endroits empreint du geste dont elle a appris l’importance en réalisant des parures et broderies pour la haute-couture, notamment pour Christian Lacroix.
Chaix démarre sa carrière artistique en 2012. Dès 2013, elle est exposée à la galerie Lucky Street (Etats-Unis), au festival des arts de Belgrade (Serbie), au salon Objet Céramique - Objet Textile de Roubaix et au Parcours de l’art d’Avignon. Ses œuvres font partie de la collection publique de la ville du Mans. Son travail a été exposé au musée d’art et d’histoire de Tarascon, à la galerie Claire Corcia (Paris), au Salon de la Mort - galerie Christian Berst / The Bridge et depuis plusieurs années à SALO, le salon du dessin érotique (commissariat Laurent Quenehen). Il a également été exposé, au centre d’art le 100ecs lors de Daïmon, festival de l’étrange, au salon Contextile (Portugal), et à la galerie Chantier(s) ArtHouse (Bruxelles).
Née à Paris (1969), Émilie Chaix vit et travaille à Paris.